Tim Burton's Studios Europe

Oh willy, coment se passent tes vacances lol ?

Enfin bref, ceci n'est pas un parc mais un de mes "Hommages-à-Burton-bien-qu'il-soit-encore-vivant" :



C'est un dessin de moi, je vais en faire plusieurs, genre storyboard, et peut-être un film après (je réalise des courts-métrages à mes heures perdues, mais je sais pas si j'arriverai à reproduire l'univers "tordu" de Burton...)

bon je sais c'est étrange, mais en ce moment je fais du Burton/Moi...
Donc voilà d'autres dessins :





Et je suis en train d'écrire une nouvelle basée sur ces dessins ! Bon je suis pas très fort mais c'est pour en faire un court-métrage ensuite !

Insomnie, nom commun, formé par le préfixe –in qui en latin signifie privé de, et de somnus, le sommeil. Impossibilité de dormir, phase de veille interrompant anormalement le sommeil. En effet, cette nuit, mon sommeil avait été interrompu de manière anormale. Un coup de téléphone me réveilla en sursaut, il était environ une heure du matin.
Je n’étais pas réveillé, et pourtant je tendis la main et attrapai le combiné sans même m’en rendre compte.
-Allô ?!, dis-je dans un état de semi-somnambulisme.
-Bonjour, Monsieur, me répondit une voix d’enfant pleine d’audace. Je suis représentant de commerce pour une so…
-Depuis quand les représentants de commerce appellent à une heure du matin ? le coupai-je, furieux. Et depuis quand emploie-t-on des représentants de commerce mineurs ? Je pense plutôt avoir affaire à un sale mioche qui a décidé de pourrir la nuit à un pauvre inconnu, qui s’avère être moi ! Où sont tes parents ? Passe-moi tes parents ! Mais non ! Bien sûr, ils dorment ! Tu ne vas quand même pas les réveiller ! Est-ce que toi, tu apprécierait qu’on te téléphone à une heure du matin ?
-Oui.
-Et bien voilà, ne fais pas aux aut…
Je m’interrompis, je venais juste de comprendre sa réponse. Je repris :
-Pardon ? Tu as dit oui ?
-Oui. Je ne dors pas, j’aimerai bien avoir un peu de compagnie pendant la nuit. Vous comprenez, sanglota la voix, je suis insomniaque, je m’ennuie tellement pendant la nuit, je ne voulais pas vous mettre dans cet état.
-Oh, dis-je, gêné, je suis désolé. Bien que je n’aie absolument pas à être désolé, mais… Enfin, je sais ce que c’est…
-C’est vrai ?
-Oui.
Je marquai une pause, puis continuai :
-Il se trouve que j’ai un cousin qui connaît un ami dont le beau-frère de la mère a un neveu qui… Tu ne dors pas ?
-Non, je suis insomniaque. Vous ne m’endormirez pas si facilement…
Je m’excusai, avant de commencer mon histoire. C’était l’histoire d’un jeune homme insomniaque qui ne s’était pas contenté de téléphoner à des inconnus. Il avait fait bien pire…

Il s’appelait Donal, et il était insomniaque depuis qu’il avait cinq ans. Un cambrioleur avait pénétré dans sa chambre pendant la nuit, et l’avait réveillé en marchant sur son jouet préféré. Il n’a plus jamais voulu dormir. Bien sûr il ne restait pas éveillé en permanence, mais il essayait de dormir le moins possible, et vers l’age de quatorze ans, il avait réussi à abaisser sa durée quotidienne de sommeil à une toute petite minute.
C’était un adolescent comme les autres, plutôt mince. Ses épaules étaient basses et il traînait les pieds. Son visage témoignait de sa fatigue .Il n’ouvrait la bouche que pour parler et se nourrir. Il était même devenu assez populaire à cause de son attitude face aux professeurs. En effet, il avait tendance à oublier qu’il était dans une salle de classe. Cependant il était aussi adulé des professeurs, car il obtenait des bonnes notes et ne s’endormait jamais en cours. Il obtenait des bonnes notes car il passait ses nuit à regarder les documentaires des chaînes scientifiques, que tous les autres enfants de son age trouvaient « grave relou ». Même les membres du club d’échecs qualifiaient ses émissions de « programmes has been et totalement ringards ».
Les professeurs et les lycéens ne connaissait pas les troubles du sommeil de Donal, et chacun s’était fait sa propre idée de ce qui pouvait expliquer son comportement journalier. Ainsi les membres du club d’échec le qualifiaient de drogué, alors que les pom-pom girls se contentaient de dire qu’il était cool. Elles l’avaient même trouvé « trop chou » lorsqu’il avait débarqué en pantoufles au lycée.
Seuls ses parents étaient au courant de ses nuits blanches. En fait, ils avaient tout essayé pour guérir leur fils. Ils avaient rencontré les meilleurs docteurs, psychiatres, hypnotiseurs, et même anesthésistes, mais rien n’y faisait, Donal ne voulait pas dormir. Ils avaient commencé à perdre espoir le jour de son quinzième anniversaire. En effet, les efforts déployés par le père et la mère de Donal pour préparer une surprise à leur fils furent vains. L’adolescent avait déjà fini d’installer l’ordinateur, l’imprimante et tous les autres périphériques au réveil de ses parents.
Un silence lourd pesait dans la maison familiale. Le père de Donal commençait à découper le gâteau d’anniversaire de son fils qui venait d’éteindre ses quinze bougies en un seul souffle, la tradition veut que le souhait le plus cher du souffleur se réalise dans ses cas-là. Les paupières de Donal commencèrent à tomber. Le poids des années d’éveil devenait de plus en plus dur à supporter et les yeux de Donal percevaient de plus en plus difficilement ses parents fixés sur lui.

-Allô ? dis-je à l’enfant.
-Qu’y a-t-il ?
-Tu ne dors pas ?
-Non, j’ai peut-être oublié de vous dire que j’étais insomniaque, me rétorqua-t-il.
-Tu as surtout oublié de me dire que tu étais insolent !
Et je continuai mon histoire.

La tête de Donal venait de tomber dans la part de gâteau qui était dans l’assiette en face de lui. Les parents échangèrent un regard, puis commencèrent à compter. 1, 2, 3, 4… C’était comme un jeu pour eux, à chaque fois que Donal s’assoupissait, ils comptaient les secondes. Mais aujourd’hui c’était différent, ils sentaient que quelque chose allait changer. Peut-être qu’aujourd’hui, Donal passerait plus de 60 secondes endormi. 56, 57, 58, 59. On sonna à la porte. Une sonnerie qui résonna dans les oreilles de Donal comme le cri de son jouet préféré écrasé par cet ignoble homme vêtu de noir de la tête aux pieds. Il ouvrit les yeux avant que ses parents ne comptent la soixantième seconde.
Les parents de Donal se levèrent de table et se dirigèrent vers la porte d’entrée. Donal, lui, restait à table. La porte s’ouvrit avant même que les parents ne l’atteignent. Devant eux se tenait alors un homme d’une trentaine d’années. Il était grand et bombait le torse si bien qu’il semblait sorti d’une affiche de cinéma. Il portait une chemise blanche avec des manches très larges, mais ses bras semblaient comprimés par des sortes de bracelets de métal au niveau des coudes et des poignets. On distinguait également d’autres « bracelets » au niveau de la taille, et il en portait même un sur la tête, certainement pour retenir ses longs cheveux noirs. Ses yeux ne fixaient jamais le même point plus d’une seconde, et il se montait sur la pointe des pieds régulièrement en se mordant la lèvre inférieure, comme s’il était nerveux, impatient, ou les deux. L’homme respira un grand coup, puis prit la parole :
-Vous allez… vous allez me laisser rentrer ou vous comptez me laisser là… seul… sur le… perron ?
Il marquait de grandes pauses alors qu’il parlait, pour reprendre sa respiration, ou tout simplement pour réfléchir à la suite de sa phrase. Il y eut un long silence, pendant lequel l’homme continuait à se hisser sur la pointe de ses pieds fréquemment. Il ne semblait pas savoir quoi dire, alors il répétait des morceaux de sa précédente phrase entre ses dents. Finalement le père de Donal questionna :
-Vous êtes ?
-Je suis là pour aider votre fils ! répondit instantanément l’homme en tendant la main en direction du père de Donal.
A l’intérieur, Donal mangeait seul son gâteau d’anniversaire, sans se rendre compte que son visage en était déjà recouvert, alors que sa mère venait de reculer pour se cacher derrière l’épaule de son mari.
-Mon fils ?, dit-ce dernier.
-Précisément, répondit l’étranger sur un ton soudain plus sûr de lui. Je m’appelle Victoric Keplein, mais tout mes amis m’appellent Docteur Vic… Enfin il me semble qu’on m’a déjà appelé comme ça…
-Vous êtes docteur ? demanda alors la mère de Donal.
Elle tourna les yeux vers son mari, comme réjouie.
-Je suis docteur, en effet. Euh… En réalité je suis chercheur. J’ai découvert des traitements contre certains troubles psychologiques.
-Qui vous a parlé de notre fils ? demanda le père, qui n’était apparemment pas convaincu.
-J’ai su qu’il était atteint d’insomnie.
-Comment avez-vous su ?
-Comme-ci, comme ça, j’ai découvert des traitements très performants contre certains troubles psychologiques, vous savez.
-Nous ne sommes pas intéressés, répondit le père. Désolé
Il s’apprêtait à fermer la porte, mais sa femme venait de la bloquer avec son pied.
-Reprenez, cher Docteur Vic, que nous proposez-vous pour aider Donal ?, demanda-t-elle.
-Merci de votre intérêt, Madame.


La suite plus tard !

Je n'ai pas encore lu tout ça mais tu devrais essayer de faire un petit clin d'oeil à ton histoire das ton parc (genre un dark ride imitant l'architecture d'une chambre d'enfant ).

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La direction.